Avant Propos
A lire avant toutes Recherches
Accès aux Sources Internet
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(Archives
départementales du Cantal)
Base Monuments au
Morts du Cantal
(Cette
base donne accès aux Inscriptions des monuments aux Morts, aux fiches
Matricules, Fiche Mémoire des hommes et Livre d’or de la commune concernée)
(Souquières et Descendants de Souquières)
Fiche Matricule
La
fiche Matricule est établie dans le centre de recrutement du département où
tous jeunes hommes de 20 ans étaient appelés pour le conseil de révision, et
s’ils n’étaient pas réformés.
Le conscrit recevait un numéro matricule de
recrutement dans sa classe de conscription (année de ses 20 ans) ce numéro est
unique et différent de celui du corps d’armée dans lequel il sera affecté.
La
fiche correspondante comprend son état civil et les éléments de son signalement
physique. Elle sera renseignée par tous les événements et état de faits durant
sa conscription jusqu’à sa démobilisation ou mise en réserve.
Un
répertoire alphabétique par classe de ces fiches regroupées en registres, a été
établi et facilite la recherche d’un conscrit.
Archives
départementales du Cantal
· Seuls
les registres des classes 1885-1921 ont été numérisés. Les registres antérieurs
sont librement consultables en salle de lecture des Archives. Les registres
postérieurs peuvent contenir des données personnelles non communicables et ne
sont donc pas librement consultables. Les registres matricules postérieurs à
1940 sont conservés au Centre des Archives du personnel militaire à Pau.
· Si
le jeune homme n’est pas recensé dans les répertoires des fiches matricules,
vous pouvez consulter les listes de recrutement cantonal (série R, en salle de
lecture des Archives uniquement) qui vous indiqueront si le jeune homme était
bon pour le service ou réformé. Les
jeunes hommes étaient généralement recrutés dans le bureau auquel se rattachait
leur lieu de naissance. Il arrive cependant qu’un conscrit soit recruté dans le
bureau de sa commune de résidence qui peut être hors du département du Cantal.
· Certains
jeunes hommes, absents au moment du recrutement pour des raisons
professionnelles, ont pu repousser leur année de conscription. Consultez les
tables alphabétiques des années postérieures à la classe théorique du
conscrit.
· Le
bureau de recrutement d’Aurillac couvre l’ensemble du Cantal et le canton de
Brioude. Les registres matricules contiennent donc des fiches concernant des
hommes venant de Haute-Loire. Cependant, la majorité de ces fiches ont été
restituées aux Archives départementales de la Haute-Loire.
· Si
la numérotation des fiches matricules ne se suit pas, il est possible que
malgré tous les soins portés par les Archives, des fiches aient été oubliées
lors de la numérisation. Dans ce cas, vérifier sur le site des AD qu’il y a
bien un manquant puis n’hésitez pas à les contacter.
Archives Départementales du Cantal
42
Bis, Rue Paul Doumer - 15000 Aurillac
Téléphone
: 04 71 48 33 38
e-mail :
archives@cantal.fr
Mort pour la France et fiches Mémoire
des Hommes
Instituée
pendant la Première Guerre mondiale par la loi française du 2 juillet 1915 la
qualité de "Mort pour la France" est attribuée aux civils et aux
soldats victimes de la guerre ; ainsi, tout au long du conflit, le ministère de
la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention
qui répondait à des critères précis. Seules les personnes décédées entre le 2
août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de
dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la
recevoir.
Cette
qualité confère aux victimes une reconnaissance et un statut individuel dont
elles ne disposaient pas jusque-là (droit à la sépulture individuelle et
perpétuelle dans un cimetière militaire aux frais de l'État par la loi du 29
décembre 1915, création d'associations de veuves et d'orphelins, pension de
veuve de guerre).
C’est
le projet des Livres d’Or confié au ministère des Pensions, nouvellement créé
qui renforcera l’attribution de cette mention (loi du 28 février 1922). La
méthode retenue a été d’établir une fiche individuelle pour chaque soldat mort
durant la guerre, tout en précisant que ne seraient retenus pour les livres
d’or que ceux, qui, aux yeux de la loi, seraient « Morts pour la France ».
Le
travail a été confié à tous les dépôts des régiments dans toutes les garnisons
de France à qui il a été instruit le remplissage de ces quelques un million et
demi de fiches individuelles.
Le
Ministère a fait confectionner les fiches, les a envoyées et, par l’instruction
du 11 janvier 1922, a précisé les façons de les renseigner.
Ces
fiches comportent la mention Mort pour la France ou Non Mort pour la France si
la mort du soldat ne correspondait pas aux critères.
Livres d’Or
Par
la loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification
des morts pour la France au cours de la Grande guerre », l'Etat lance le projet
d'un Livre d'or comprenant les noms de tous ces héros jusqu'alors anonymes, qui
serait déposé au Panthéon.
Le
ministère des Pensions est chargé d'établir, la liste des Morts pour la France
de chaque commune ; il l'adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et
l'amendent. Des correspondances témoignent souvent de ces échanges entre les
deux parties.
En
1935, la présentation matérielle du futur Livre d'or est fixée : 120 volumes
devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au
Panthéon. Les contraintes budgétaires, puis le début de la Seconde Guerre
mondiale, mirent fin au projet, en laissant subsister la documentation
préparatoire.
Les
Archives nationales conservent ainsi pour chaque commune française, la liste
des soldats Morts pour la France, classée par ordre alphabétique des localités
du département concerné (suivant la nomenclature de 1930). Ces listes
nominatives communales permettent de connaître pour chaque soldat né ou
résidant dans la commune au moment de la mobilisation, les nom et prénom, date
et lieu de naissance, grade et régime d'appartenance, date et lieu de décès.
Monuments aux Morts
Le
deuil de la Grande Guerre a déterminé les communes à rendre hommage à leurs
morts pour la Patrie. Dans les années 1920-1925, ce sont quelque 36 000
monuments aux morts qui furent érigés malgré les difficultés de la
reconstruction.
L'État
est intervenu pour accorder des subventions et réglementer les édifications,
les souscriptions populaires couvrant parfois la totalité des dépenses.
Les
inscriptions sur les MAM ont purement été établies localement lors de la
construction du MAM d’où des multiples divergences. Il faut bien comprendre que
si livres d’or et Monuments aux Morts ont été constitués en parallèle, les
livres d’or l’ont été sur initiative gouvernementale tandis que les Monuments
aux Morts sont issus d’une pulsion communale que l’Etat s’est efforcé
d’encadrer.
Les
Maires n’ont pas attendu le feu vert de l’Etat pour faire graver sur les
monuments les noms que la municipalité souhaitait y mettre.
En
principe, les personnes mentionnées sont celles qui sont nées ou résidaient
dans la commune au moment de la mobilisation, mais un flou a longtemps subsisté
sur cette question ; c'est ce qui explique, pour une part, les divergences
entre les listes communales de Morts pour la France et les noms portés sur les
monuments aux morts.
La
liste des conscrits à inscrire sur le monument a été affichée dans les mairies
et les administrés ont pu les commenter et les compléter, c’est une des raisons
pour laquelle on trouve des soldats qui n’ont pas eu la mention Mort pour la
France, inscrit sur ces monuments.
Marcel Yves CROUTE (2018)